Femmes algériennes 1960

Solo de danse


Photo Morena Campani.

Photos Femmes algériennes 1960. Marc Garanger.


Chorégraphie et interprétation Saïda Naït-Bouda

Accompagnement à la recherche en danse Cinzia Menga

Images  « Femmes algériennes 1960 » Marc Garanger

Poésie « La rapatrie » de Sofian’ Naït-Bouda

Musique Bande enregistrée à partir de composition originales de Camel Zekri.

Costume Raphaëlle Sinaï

 

Production La Cie Elhâl.

Co-production Cie Mata Malam. NewRegentes Theater.

 

« Femmes Algériennes 1960 » est une invitation à découvrir l'univers chorégraphique et les recherches de Saïda Naït-Bouda que l'on pourrait réunir sur le thème de la décolonisation du corps.

S'ouvrant sur le spectacle "Femmes algériennes 1960", la rencontre se poursuit par un échange dynamique avec le public.

Pour clôturer la rencontre, le public sera invité à rejoindre le cercle de la danse. »

 

 

Ecrire à partir d’une faille, c’est cette nuit du monde post colonial

qui m’agite et fait trembler ce qui me tient lieu d’identité.

Achille Mmembe. In Ecrire l'Afrique à partir d'une faille.

 

En 1960 pendant la guerre d'Algérie, Marc Garanger, jeune appelé du contingent, photographie les "indigènes" dans le cadre du regroupement des populations. En grande majorité des femmes obligées de se dévoiler et de se laisser photographier.

 

C'est à partir de la rencontre fondatrice avec ces photos que Saïda Naït-Bouda initiera un processus de création artistique qui implique le questionnement constant du corps comme trace de la mémoire individuelle et collective.

 

A travers une lente - et longue - recherche initiatique, elle donnera lieu à la réappropriation de son corps par la pratique du mouvement archaïque d'El hâl, (ou état de présence divine en langue arabe), par l'exploration de la transe.

 

Un art où l'ancrage à la terre et à la verticalité, le lien aux mémoires ancestrales, le rapport aux oppression qui agitent notre société sont autant d'explorations où l'artiste et le spectateur sont au cœur du processus de guérison.

 

La lecture de la poésie "La Rapatrie" de Sofian' Naït-Bouda (fils de la  chorégraphe), la projection des images "Femmes algériennes 1960" de Marc Garanger, le rituel de la danse sont autant de clés qui témoignent de la quête et de la la vérité de l'être.

 

En l'occurrence, la vérité d'un sans-terre, d'un sans-racine, qui au cœur du mouvement trouve un espace où partager une histoire qui nous concerne tous.

 

Le moment de la pratique collective

 

Portés par le pouvoir de l'évocation et bercés par les rythmes magiques, les spectateurs sont peu à peu amenés dans le cercle de la danse. Un moment où chacun exprime son « hâl » dans un hommage aux femmes algériennes.

 

 

Le temps d'échange

 

Dans une relation intime avec le public, Saïda Naït-Bouda s'appuie sur son art de la parole pour raconter la genèse de ce spectacle. N'hésitant pas à esquisser quelques mouvements, répondant aux questions du public de manière sincère et facétieuse à la fois.

 

Plusieurs rencontres avec le public ont déjà vu le jour

 

> Festival Induction (Samonac). Septembre 2021. Cie MataMalam. Accompagné de Valentine Cohen.

> NewRegente theater. Novembre 2021 La Haye.Hollande. Invité et accompagné de Bouchra Arbaoui et Fazel Shairmahomed.

> Centre socioculturel Paris19 dans le cadre "des journées des violences faites au femmes.

 

Autour du spectacle

 

Une action culturelle multiple, une sensibilisation auprès des publics

> Une conférence "décoloniser le corps"

> Des ateliers de pratique de la danse el hâl.