Femmes algériennes 1960

Solo de danse


Photos Femmes algériennes 1960. Marc Garanger.


 

En 1960 pendant la guerre d'Algérie, Marc Garanger, jeune appelé du contingent, photographie les "indigènes" dans le cadre du regroupement des populations. En grande majorité des femmes obligées de se dévoiler et de se laisser photographier.

 

Dans le fatras des images imposées par notre monde, il y en a qui disent tout. Car elles ont le don d’exprimer notre vision du monde.

 

Pour moi c’est les photos des femmes algériennes prisent par Marc Garanger pendant la guerre d’Algérie.

 

Dans un processus intime, vivant qui se passe à l’intérieur de moi elles me font signe.

 

Regards d’ancêtres, regard de respect qui regardent le tourmenteur, et lui tend le miroir de son infamie.

 

Et c'est dans ce regard de l’absolue dignité que j'ai reçu mon héritage.

 

La présence de soi irréfutable, divine. Celle qui nous mène au delà. 

 

Et cet état de présence, je l'ai cherché loin des mots et des assignations. Dans le corps. Le corps mémoire.

 

Femmes algériennes 1960 est une oeuvre au noir et au blanc. Noir et blanc des photos, noir de l'histoire, blanc de la transformation et de la transmission.

 

 

Si l'espace le permet, la chorégraphe souhaite élargir la rencontre avec un moment d'échange et une pratique collective

Dans un rapport en grande proximité avec le public, Saïda Naït-Bouda s'appuie sur sa connaissance de l'art de l'oralité pour continuer la performance par un moment d'échange original. Joignant le geste à la parole, n'hésitant pas à esquisser quelques mouvements, répondant aux questions du public de manière sincère et facétieuse en même temps. Un moment en continuité où on ne sait plus trop bien si on est encore dans le spectacle.

Puis pour conclure la soirée, un moment de pratique collective où portés par la puissance d'évocation et bercés par les rythmes magiques, les membres du public sont amenés à entrer dans le cercle de danse.

 

Plusieurs rencontres avec le public ont déjà vu le jour

> Festival Induction (Samonac).  Septembre 2021. Cie MataMalam. Accompagné de Valentine Cohen.

> NewRegente theater. Novembre 2021 La Haye.Hollande. Invité et accompagné de Bouchra Arbaoui et Fazel Shairmahomed.

> Centre socioculturel Paris19 dans le cadre "des journées des violences faites au femmes.

 

Autour du spectacle

Une action culturelle multiple, une sensibilisation auprès des publics

> Une conférence 

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> Des ateliers

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Chorégraphie et interprétation Saïda Naït-Bouda

Accompagnement à la recherche en danse Cinzia Menga

Images  « Femmes algériennes 1960 » Marc Garanger

Poésie « La rapatrie » de Sofian’ Naït-Bouda

Musique Bande enregistrée à partir de composition originales de Camel Zekri.

Costume Raphaëlle Sinaï

 

Production La Cie Elhâl.

Co-production Cie Mata Malam. NewRegentes Theater.