L'art du drapé d'une chorégraphe voyageuse ou les métamorphoses d’un drapé de la Méditerranée au Sahara
Spectacle participatif entre danse, contemplation, récits, pratiques collectives, art du costume et du déguisement et partage festif.
(*) Mlerfe est le nom du drapé traditionnel en Afrique du Nord, prolongement d’un corps magnifié vibrant
entre ciel et terre
Inspiré de l'histoire et des métamorphoses du drapé de la Méditerranée au Sahara, il ouvre le regard sur le voile en générant de nouvelles relations: entre autre le récit, le voyage, le vêtement, le corps, l'art, l'histoire, eux même moteurs du drapé.
Sur le fond c'est un clin d'oeil, le partage d'un autre regard où en mouvement - et en créativité -, nous transformons un objet rassemblant toutes les crispations en un objet magique.
Mlerfe est nomade. Hors scène, il investit l'espace et prend de multiples formes selon le lieu, l'heure et la saison.
C'est une performance de danse,
c'est un spectacle participatif avec les habitants
c'est un atelier du costume et du déguisement
C'est un voyage.
Un voyage poétique et universel.
Carnet de voyages à danser.
Tissus et métamorphoses.
Le corps, support du drapé.
Du discours convenu à une nouvelle communication.
Petites et grandes histoires.
L'objet et la symbolique..
Fluidité et poésie.
Dévoilement, envoilement.
Corps et matières.
Nous en mouvement.
Plier, ranger, secouer, s'envoler, bercer.
Voiles dansées, corps habité.
Corps drapés, espaces imaginaires.
Une recherche qui s'appuie sur l'histoire du drapé en Méditerranée
Le processus de création s'appuie sur l'art du drapé en Afrique du Nord et en Méditerranée, les travaux de G. Gatian de Clérambault, l'histoire du costume antique, la sculpture, le dessin, la peinture et l'iconographie du drapé, le placement du corps comme soutien du drapé, la recherche autour de la matière, la notion d'objet magique dans le théâtre.
« Vilipendé, honni, récupéré, le voile est avant tout le premier vêtement non cousu.
Si nous considérons la civilisation à partir de la manière de se vêtir,
nous pourrions dire que le tissage est synonyme de raffinement, d’échanges.
Les premiers vêtements sont fait de peaux cousues pour ne pas entraver le mouvement.
Puis au début de la sédentarisation, on plante le lin ou le chanvre, on pasteurise et carde la laine, on tisse.
Objet de richesse, le voile s’offre en cadeau à la cour des rois comme artisanat d’art.
Splendide et somptueux, il est le prolongement d’un corps sensuel totalement en lien avec son environnement.
Posé en mille plis sur le corps figé des patriciennes grecques ;
recouverts d’un pectorale chez les romain ; où exportés chez les Berbères au temps de la Numidie ; épousant le moindre souffle de vent
des melerfe sahariennes ; il se fait sari en inde…
Objet de métamorphoses, le voile porte en soi toutes les beautés du monde.
Porté par le voile, notre corps se replace entre ciel et terre et nous apporte des sensations nouvelles.
Vêtu(e)s de cet objet magique nous retrouvons notre posture de rois… et de reines. »
Plusieurs Mlerfe ont déjà vu le jour :
Le premier drapé a été créé à Paris en 2014 au centre des amandiers, sous forme d'invitation au public à s'emparer de l'objet Magique.
La suite à pris plusieurs formes : création avec 5 danseuses au Festival Bains de rue.
Pratiques collective dans le cadre de l'exposition "Made In Algeria au Mucem"
Installation et pratiques collectives au Festival "Vivre ensemble de Moulins".
Actions culturelles et ateliers dans le cadre des centre socioculturels Archipelia, Caf Annam et Couleurs du monde et la fédération des centres sociaux de Clichy la Garenne.
En 2017, il prend sa forme de conte, comprenant récit, danse et musiques, accompagné d'une pratique collective à la médiathèque musicale de Paris et la Bibliothèque Jansen.
Le grand drapé est une rencontre de récits de voyages et de l'histoire du drapé de la Méditerranée au Sahara. Le mouvement apportant au voile l'opportunité de s'incarner comme un personnage.
Imaginé, dansé et conté par
Saïda Naït-Bouda.
Collaboration artistique
Isabelle Maurel
Costume
Raphaelle Sinaï.
Autour du spectacle
Echanges
Un moment de rencontre convivial avec le public.
Ateliers
Une initiation à la technique du drapé ou au jeux du costume et du déguisement.
Production Cie El hâl
Accueil en résidence Saïda Naït-Bouda est accueillie en résidence au Centre Archipelia (75).
Accueil en répétition Free Dance Song, La ligue de l'enseignement/Centre des Amandiers.
Rencontres avec les publiques
Le conservatoire Paul Dukas dans le cadre de la présentation des travaux de la classe Charles Piquion (75). Le centre Caf "Couleur du monde" en partenariat avec la Compagnie Korzeam. La Courneuve (93). La médiathèque musicale de Paris (75). Le festival Bains de rue, Clichy (92). Bibliothèque Place des Fêtes, Paris (75). Le Mucem, Marseille (13). La ligue de l’enseignement, Paris (75) Le Centre Archipelia (75) La fête du Vivre Ensemble, Moulins (03) Le centre Annam, Paris (75).
Danses et Rituels EL HÂL / Saïda Naït-Bouda
Contacts et Email personnalisé selon les activités dans la partie Informations pratiques de chaque
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